Préface au tome 2, par Sophie Divry
Chevaliers errants, clairières magiques, lacs mystérieux, demoiselles en pleurs près de fontaines claires, forêts profondes, tournois grandioses, joutes sanglantes, peines d’amour, chevaux puissants et châteaux forts… C’est à la fois un mythe, un conte, une série et un imaginaire. C’est l’histoire du chevalier et de sa dame, de Tristan et Iseult, de Lancelot et Guenièvre, les deux amoureux contrariés portant avec eux la mythologie de la chevalerie médiévale telle qu’elle demeure dans notre imaginaire depuis l’enfance. C’est un conte, qu’on lit ou qu’on écoute, avec ses combats, ses héros et ses tournois, plein de ce suspense qui nous fait galoper avec Tristan pour savoir quand il trouvera gloire, vengeance, amour. C’est une série, avec ses petits épisodes et ses grandes tensions, ses personnages multiples, son teasing habile, ses beaux héros et ses affreux méchants. Et le tout venant d’un manuscrit du XVe siècle.