Joseph Louis Granchamp écrit fort de son diplôme de « docteur gradué en chirurgie, membre de la société de Médecine de Paris, du ci-devant Collège royal de chirurgie de Lyon, ancien chirurgien en chef de l’Hôpital général de cette ville… ». Il publie son mémoire à Paris, en 1804, sous le titre Essai philosophique, suivi de l’énoncé du sujet du concours. Auparavant, en 1781, il a publié à Lyon, De l’estime publique. Engagé dans la Révolution, son Discours du 21 novembre 1790, prononcé au club des Amis de la Constitution, section de Saint-Pierre, est publié, ainsi qu’en 1791, une brochure de 30 pages, Qu’est-ce qu’un club ou société patriotique ?, « Discours prononcé … le 24 mars 1791 … dans la séance publique du comité central des trente-et-un clubs de la ville de Lyon », en tant que « citoyen de cette ville et président du comité central ». Il est noté comme ayant assumé le poste de procureur général syndic du département des Bouches-du-Rhône en 1792, après Tillard de Tigny et avant Dubost. Il continue ses activités de praticien durant le Directoire car il est récompensé le 15 juin 1797 d’une médaille d’or de valeur de 100 francs pour ses observations d’ossification contre nature, par la société de Médecine de Paris. Il est salué par le jury pour la valeur de son mémoire.